Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard
Dans sa lettre de démission, le ministre de la Défense, le général Azevedo, a souligné l’importance de « préserver l’armée comme une institution d’État ». Une critique à peine voilée des tentatives du chef de l’État de politiser l’armée.
Jair Bolsonaro avait déjà réclamé la tête du commandant de l’armée de terre, le général Pujol, favorable à des mesures de prévention contre la pandémie. Finalement, il a renvoyé les chefs des trois armées – terre, air et mer – avant même que ceux-ci remettent leur démission.
Bolsonaro doit donner des gages à ces partis de centre-droit pour éviter qu’il ne le lâche