Depuis plusieurs mois, le retour de l’armée malienne dans l’Adrar des Ifoghas cristallise les débats. En marge du Sommet des cinq pays du G5 Sahel, le président français Emmanuel Macron a rappelé la nécessité du retour de l’administration malienne sur toute l’étendue du territoire malien, notamment à Kidal, berceau de l’insurrection irrédentiste toujours aux mains des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). La région a la réputation d’être la base arrière de plusieurs mouvements extrémistes, dont Ansardine, le groupe djihadiste dirigé par Iyad Ag Ghaly, un natif de la région. Cependant, des dizaines d’éléments manquent à l’appel du côté des parties signataires de l’accord à savoir la Coordination des Mouvements de l’Azawad et la plateforme. La nouvelle armée malienne reconstituée devant faire son entrée à Kidal, devra s’adapter à une menace permanente desterroristes et autres groupes armés extrémistes très actifs et aux modes opératoires sophistiques. La présence de l’armée malienne à Kidal marquera un tournant dans la restauration de la paix et dans la lutte contre le « terro-banditisme ». Mais c’est avant tout un indicateur diplomatique, pour capter des financements internationaux. Aly Bocoum Source: BamakonewsÇa y est .On en sait plus sur le déploiement de l’armée malienne reconstituée à Kidal, prévu en ce début février. En effet, le Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) de Kidal compte un peu plus de 400 éléments répartis comme suit : 176 éléments des forces armées et de sécurité du Mali, 116 ex-combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et 112 éléments de la Plateforme.