Le Pr Salikou Sanogo a dans son adresse remercié les organisateurs pour leur initiative ainsi que pour la conduite d’actions sur le terrain en vue de la libération de Soumaila Cissé, en captivité depuis 100 jours.
« 100 jours de douleur, de stress, et de traumatisme psychologique sont trop pour un homme, surtout qu’il n’a pas les nouvelles de sa famille, de ses enfants et de son épouse. 100 jours sans son père pour un enfant, 100 jours pour une femme sans son époux est insoutenable. 100 jours de séparation forcée est inadmissible », a déploré la présidente du Collectif des femmes engagé pour la libération de Soumaila Cissé, en exprimant le vœu de le revoir en bonne santé.
Amadou Cissé, président du groupe parlementaire VRD, après avoir rappelé la place qu’occupe le chef de file de l’opposition au sein de l’URD «la boussole et le repère », il a expliqué que sa disparition est intenable. Et d’inviter les autorités maliennes et la communauté internationale à fournir plus d’efforts pour sa libération.
« Au-delà de mon amitié personnelle avec Soumaïla Cissé, je suis un homme indigné aujourd’hui. Le gouvernement nous promet chaque jour la libération de Soumaïla et on ne voit aucun signe. », a relevé pour sa part Souleymane Koné, membre de Génération 88.
Pour Abdrahamane Diarra, président du mouvement de la jeunesse de l’URD, « Ce qui nous plonge dans l’angoisse, c’est que ce rapt n’a pas encore été revendiqué par un groupe armé »
« Nous sommes dans une matière qui ne se gère pas sur la place publique et j’espère que l’amenokal Iyad Ag Ghali entendra les cris d’espérance qui partent de cette place. Nous sommes nombreux à attendre de lui qu’il fasse de son mieux pour que Soumaïla rejoigne sa maison », a déroulé son ancien directeur de campagne, Tiébilé Dramé, en demandant à Aminatou Walet Bibi de mettre son influence dans la balance pour la libération de Soumaila.
Quant à l’épouse de l’illustre otage, Astan Traoré, elle s’est adressée à la presse dans sa généralité. Selon elle, en effet, si on se souvient encore du chef de file de l’opposition, c’est parce que la presse n’a jamais cessé d’en parler. « Le 25 mars, Soumaila est parti. Il m’a dit, Astan prépare le dîner, je viendrai manger avec toi. Et mon dîner est resté, il n’est jamais revenu pour manger. Je l’ai attendu pendant trois semaines à Niafunké, espérant qu’il allait revenir. Mais en vain. Je demande aux ravisseurs de Soumaila de le libérer, a-t-elle imploré.
Source : Le Témoin