Il fut le plus jeune Premier ministre de son pays et est actuellement président du parti Yéléma et candidat aux prochaines élections au Mali. Dans une interview accordée à TelQuel, Moussa Mara revient sur les relations entre Rabat et Bamako et décrit la situation d’un pays en proie aux instabilités politiques et sécuritaires.

Le 25 mai 2021, le Mali vivait son deuxième coup d’État en moins d’un an, le cinquième depuis l’indépendance. Depuis, ce pays du Sahel, souffrant déjà d’une insécurité nourrie par les menaces des groupes terroristes et séparatistes (groupes touaregs au nord du pays), vit une période dite de transition avant un retour au pouvoir des civils, promis par le président actuel, le militaire Assimi Goïta. Sanctionnée par la CEDEAO, Bamako est dans l’obligation d’organiser des élections présidentielles d’ici janvier 2024, mais avant, un scrutin législatif est prévu en 2023. Rencontré en marge du forum MEDays qui se tient à Tanger du 2 au 5 novembre, le président du parti Yéléma (changement) et ancien Premier ministre sous le président Ibrahim Boubakar Keïta, Moussa Mara revient pour TelQuel sur…

Source : telquel.ma