Clément Dembélé est un membre engagé de la société civile malienne qui lutte avec ses camarades contre toutes les formes de corruption, ce virus destructeur de la société malienne. Il a lancé récemment un message aux Forces de Défense et de Sécurité de ne pas réprimer les manifestants qui s’expriment pacifiquement suite aux dysfonctionnements du processus électoral des législatives.
Après le Professeur Clément Dembélé, ce fut le tour de Nouhoum Sarr, Président du Front Africain pour la Démocratie d’être interpellé par la Brigade d’investigations judiciaires, BIJ. Mais lui a retrouvé sa liberté.
Le Mali est-il définitivement devenu un pays de non droit où on peut interpeller et enlever des militants de la société civile en dehors des instances habilitées à cet effet ?
Le Parti de Gauche demande la judiciarisation des dossiers des détenus illégaux afin qu’ils soient présentés devant des juges qui statueront sur leurs cas conformément à la législation en vigueur et exige la libération immédiate du professeur Clément Mahamadou Dembélé.
Pierre Boutry
Source: Bamada.Net