Alors qu’on s’attendait à de simples revendications, les intentions furent toutes autres. Grâce aux Forces Armées Maliennes (FAMa) on a pu déjouer le pire avec l’envahissement des rues de la Commune IV. Une invasion de la famille présidentielle à Sébenicoro fut contenue évitant l’irréparable.

L’Imam Mahmoud Dicko et compagnie ont tenu promesse. Le boulevard de l’Indépendance fut envahi même si la déception par rapport à la présence de certains reste justifiée. Tout d’abord Me Mountaga Tall du Congrès National Démocratique- Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT) qui fut ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et celui de la Communication, Choguel Kokalla Maïga du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR). À ce dernier département, il remplaçait un certain Choguel K. Maïga aussi partie prenante de la manifestation. La présence de Konimba Sidibé du Mouvement pour un Destin Commun (MODEC), n’est nullement surprenante lui qui fut débarqué sans ménagement du Ministère de la Promotion de l’Investissement et du Secteur Privé au profit des cadres valables du Rassemblement Pour le Mali (RPM).

Celui qui fut battu par l’honorable Mamadou Diarrassouba à Dioïla était repêché par Ibrahim Boubacar Kéita alors qu’il venait d’être vidé du Parti pour la Renaissance National (PARENA). Une main tendue qui lui a ouvert le gouvernement faisant de lui un comptable du bilan présidentiel. Idem pour les deux (02) autres anciens Porte-parole du gouvernement qui sortent sans rien des élections législatives. Pour avoir été des personnalités à de hautes fonctions, adopter un début de putsch n’était pas la chose indiquée. Puisque le Malien (…)

RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 08 JUIN 2020

BAMOÏSA

NOUVEL HORIZON