« Retarder » l’audit que ses équipes devaient mener en juin à Bamako, c’est peut-être l’une des premières sanctions auxquelles le Mali peut s’attendre de la part du FMI suite à l’acquisition dans des conditions non encore élucidées de l’avion présidentiel. Cet audit est la condition préalable au versement d’un nouveau prêt au pays.

Selon l’information relayée par l’AFP, aucune nouvelle date n’a été évoquée par le FMI pour procéder à cet audit qui est la condition préalable au versement d’un nouveau prêt à notre pays.

«Il faudra du temps pour obtenir les informations satisfaisantes sur ces transactions et la garantie des autorités qu’elles sont attachées à la stabilité budgétaire et à une gestion solide des finances publiques conformément à leur engagement avec le FMI »,a déclaré à l’AFP lundi dernier Un porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) depuis Washington.

«Nous sommes préoccupés par la pertinence de récentes décisions telles que l’achat d’un avion présidentiel d’une valeur de 40 millions de dollars (29,5 millions d’euros)»,a déclaré ce porte-parole à l’FAP. Selon lui, cette transaction témoigne de la «faiblesses» dans la gestion des finances publiques du pays.

Par ailleurs, et toujours selon l’AFP, le porte-parole du FMI a également affirmé que le prochain prêt de son département serait en conséquence «retardé». S’agit-il d’une sanction, surtout quant on sait que le versement d’un nouveau prêt au pays est conditionné à cet audit reporté sine diné ?

Djibi