Depuis la décision de l’exécutif malien d’interdire sur son sol toute activité, y compris humanitaire, bénéficiant de financements français, plusieurs ONG se voient privées d’exercer leurs missions. Au détriment des populations les plus vulnérables.
Les liens qui relient la France au Mali se distendent chaque jour un peu plus. Après la rupture diplomatique, c’est la coupure humanitaire qui impacte directement les populations civiles. En effet, depuis la parution d’un communiqué daté du 21 novembre, le gouvernement de transition au Mali a interdit, « avec effet immédiat », toutes les activités menées sur son sol par des ONG opérant sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans l’humanitaire. Un coup de semonce dont les effets sur la population malienne la plus démunie commencent à se faire sentir nettement en cette fin d’année, rapporte le « Journal du Mali ».
Source : Les Echos