
Un légionnaire étranger blessé le 23 avril au Mali lors d’une «opération contre les groupes armés terroristes» est décédé des suites de ses blessures vendredi à l’hôpital militaire de Clamart, a annoncé samedi la présidence de la République française.
Blessé le 23 avril au Mali, un soldat de la Légion étrangère s’est éteint le 1er mai à l’hôpital militaire de Clamart, a indiqué la présidence française.
Le brigadier Dmytro Martynyouk avait été blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé au cours d’une «opération contre les groupes armés terroristes», a précisé Emmanuel Macron dans un communiqué.
Le Président a également salué «le courage des militaires français engagés au Sahel».
Dans un communiqué distinct, l’état-major des armées a précisé que le 23 avril, «un camion-citerne de la force Barkhane», que la France a engagé au Sahel, avait été atteint par un engin explosif improvisé, blessant «le conducteur et le chef de bord du véhicule», précise l’AFP.
Ce décès porte à 42 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, avec l’opération Serval, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major.
Ces dernières semaines, l’armée française a multiplié les offensives dans cette région du Sahel (entre le Mali et le Niger), y revendiquant la «neutralisation» de plusieurs dizaines de djihadistes au total depuis le début de l’année.
Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d’inverser le rapport de forces dans le Sahel, où les groupes djihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.