Cité universitaire de Kabala, phase II: des infrastructures d’une valeur de 30 milliards FCFA

Le Premier ministre, Choguel Kokalla MAIGA, a présidé ce lundi 12 décembre 2022, la cérémonie d’inauguration des infrastructures pédagogiques de la phase II de la cité universitaire de Kabala. C’était en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Pr Amadou KEITA ; de l’Ambassadeur de la Chine au Mali ; Zhihong CHEN ; des autorités communales et administratives de Kalaban Coro, etc.

 

Après la phase I offerte gracieusement au Mali, cette phase II constitue également un don de la République populaire de Chine au Mali d’une valeur de près de 30 milliards de FCFA.
Dans ses mots de bienvenue, le maire de la commune rurale de Kalaban-Coro, Amadou Tiécoura DIARRA, a affirmé que sa commune accueillait avec fierté la cité universitaire de Kabala qui, dit-il, est l’une des plus belles et plus modernes en Afrique de l’Ouest. Il a profité de l’occasion pour plaider auprès des autorités la diligence des travaux de la route qui relie cette infrastructure à la ville de Bamako.
À son tour, Amadou NIMAGA de l’entreprise Nantong Si Jian Construction, a expliqué que cette phase II de la cité universitaire de Kabala est composée de 7 blocs. Selon lui, le bloc N°1 est composé d’une bibliothèque et d’une presse universitaire ; le bloc N°2 est dédié à l’Institut Confucius ; le bloc N°3 est l’Institut universitaire de technologie industrielle; le bloc N°4 est la Faculté des sciences de la santé ; le bloc N°5 abrite le Centre national de recherche scientifique et technologique et un Centre de langue ; le bloc N°6 est la maison des hôtes ; le bloc N°7 est un atelier d’impression qui produit des livres et les revues de presse universitaire.
Le responsable de l’entreprise a affirmé que ce joyau architectural a besoin de mesures d’accompagnement, comme le suivi et la maintenance des appareils.
L’Ambassadeur de Chine au Mali, Zhihong CHEN, a souligné que le projet d’extension de l’Université de Kabala est le plus grand projet d’aide chinoise dans le domaine des infrastructures éducatives en Afrique de l’Ouest.
« Avec la mise en œuvre de la deuxième phase du projet, l’université de Bamako deviendra plus célèbre et aura une meilleure influence dans la région. Les infrastructures de l’enseignement supérieur au Mali atteindront un niveau plus élevé », a affirmé le diplomate chinois.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Amadou KEITA, a ajouté que cette phase II de la cité universitaire de Kabala est un don de la République populaire de Chine pour un montant de près de 30 milliards de Francs CFA.
« Cette contribution s’inscrit dans la longue tradition de la coopération sino-malienne dont le secteur de l’Éducation est un maillon essentiel. La Chine s’est tenue aux côtés du Mali pour la formation de ses ressources humaines depuis les indépendances à ce jour. Près de 2000 étudiants ont bénéficié d’une expérience de formation en Chine, grâce à des bourses offertes par le gouvernement chinois. La Chine se tient à nos côtés pour relever un des défis majeurs de notre sous-secteur, à savoir le déficit d’infrastructures face à la croissance exponentielle du nombre d’étudiants », a salué le ministre de l’Enseignement supérieur.
Pour lui, s’il existait encore une zone d’ombre sur cette amitié soixantenaire, la réalisation de ces infrastructures a fini de convaincre que la Chine est un partenaire solide du Mali qui s’honore d’accompagner notre pays dans les secteurs stratégiques du développement.
« Nous avons aussi compris qu’il ne suffit pas de construire des bâtiments. Il nous faut former et recruter des enseignants-chercheurs de qualité et prêts à servir la Nation. C’est dans ce contexte que nous nous sommes attelés à recruter des enseignants-chercheurs cette année 2022. Nous espérons que le processus continuera les années à venir. Nous avons également engagé la réflexion avec nos partenaires pour que les offres de bourses que nous recevons servent, de plus en plus, à former des diplômés en master et en doctorat. De même, la réflexion est engagée à notre niveau propre pour u

Source : Info-Matin