Le jeudi 8 mai dernier, tôt le matin, le corps sans vie mais surtout ensanglanté à divers endroits, le crâne, les membres d’une vieille âgée environ de 70 ans a été découvert à Chibassaba, un secteur de Dialakorodji, un quartier périphérique du Banconi en Commune I du District de Bamako.

Informé, le 1er adjoint au maire de la commune, à la tête d ‘une équipe comprenant des conseillers municipaux, de gendarmes et d’un agent de santé a fait le déplacement. L’image était insupportable. La pauvre avait été visiblement mise à mort, mutilée dans la nuit du mercredi 7 mai car, le sang était encore frais. Le médecin a certifié qu’elle avait été exécutée à l’aide d’objets contondants et des cailloux.

Elle ne portait pas de documents administratifs pouvant permettre son identification et nul n’a pu l’identifier. Les autorités communales ont sollicité le crieur public pour sillonner tous les artères et inviter celui qui a éventuellement perdu une proche, correspondant au signalement à se présenter à la mairie ou à la gendarmerie. La photo de la défunte a été faite et remise à des jeunes pour faire le porte à porte dans la commune et la présenter aux gens pendant une semaine.

Personne n’a pu identifier la vieille. Finalement, son inhumation a été ordonnée. Peut-être qu’elle a été tuée ailleurs et le corps transporté ici pour brouiller les pistes. C’est la seconde fois en un mois au plus que le corps d’une vieille femme non identifiée est découvert dans les rues de Dialakorodji. Y a t-il un tueur en série qui cible uniquement les vieilles femmes ? Le lieutenant Pascal Konanou Dackouo, commandant la Brigade territoriale de gendarmerie de Sangarebougou en appelle à votre collaboration pour trouver réponse à cette question.

Denis Théra

Source: niarela