Trente-trois heures de retard! Quelque 180 passagers d’un vol Bordeaux-Alger ont enfin décollé tard samedi soir, après un retard peu commun.
Le vol ZI737 ralliant Alger depuis Bordeaux aurait dû décoller à 14 heures… vendredi. Mais un problème technique a nécessité son immobilisation - le temps de changer une pièce.
L’incident a requis l’acheminement vendredi soir d’une pièce depuis Roissy. Qu’importe, les passagers ont été pris en charge et logés dans un hôtel proche de l’aéroport.
Le lendemain matin, ils ont été réveillés à… 4 heures, en vue d’un décollage annoncé à 7 heures.
Sauf que le problème technique n’avait toujours pas été résolu, selon l’aéroport. Une fois une nouvelle pièce acheminée et les tests réalisés en matinée, c’est le vol devait partir dans l’après-midi.
Mais le cauchemar n’était pas terminé: c’est alors un membre du personnel navigant qui a été victime d’une “défaillance”, selon l’aéroport. Défaillance qui a, une nouvelle fois, empêché le décollage.
“Inquiets”, des passagers en colère ont renoncé à leur voyage, qui devait initialement durer 1h50.
Un nouvel équipage a été acheminé à Bordeaux, et l’avion se tenait prêt à décoller… ou presque: ultime rebondissement, il a fallu recompter tous les bagages, en raison de la présence de valises surnuméraires, due à cet enchaînement de ratés.
L’Airbus A320 a finalement décollé pour Alger à 22h40 samedi soir. Avec un retard de 32h40…
La compagnie Aigle Azur a déploré un incident “indépendant de sa volonté, et présenté ses plus sincères excuses aux passagers” affectés par ce rare “enchaînement de circonstances”.
Elle a rappelé que “la sécurité et la sûreté de ses passagers, personnels et aéronefs, demeurent sa priorité”.
Aigle Azur, 2e compagnie aérienne française, dessert Algérie, Portugal, Mali, Sénégal et Guinée, à raison de 300 vols réguliers chaque semaine.
Source: lalsace
