Affaire des soldats ivoiriens: Regards désormais tournés vers Goïta après la visite de Faure Gnassingbé à Bamako et à Abidjan ce 4 janvier

S’il y avait un discours qui était très attendu en ce début d’année en Afrique de l’Ouest, c’est bien celui du Président de la transition au Mali, Assimi Goïta. L’homme fort de Bamako était notamment attendu sur la question des 46 soldats maliens condamnés. Mais le dirigeant maline, n’en a pas fait cas. Aussi les récents déplacements du Président togolais, médiateur dans cette affaire, à Bamako puis à Abidjan, suscitent des espoirs.

Il faudra encore attendre pour les soldats ivoiriens condamnés le 30 décembre dernier à 20 ans de prison pour « attentat et complot contre le gouvernement » et « atteinte à la sûreté extérieure de l’État ». Si la signature d’un mémorandum entre les deux pays augurait d’un dénouement heureux dans cette affaire, la partie ivoirienne a dû déchanter quand, lors de son adresse à la Nation, Assimi Goïta n’a pas prononcé de grâce présidentielle, et encore moins évoqué la situation des soldats détenus.

Dans la foulée, le président togolais, qui assure la médiation dans cette affaire a pris son bâton de pèlerin et a rallié Bamako où il a eu un tête-à-tête avec Assimi Goïta. Rien n’a filtré de leurs échanges si ce n’est une phrase lancée par Faure Gnassingbé à sa sortie du Palais de Koulouba : ‘’je reviendrai et je ferai une belle déclaration. ‘’ C’est ensuite à Abidjan qu’a atterri le président togolais. Là aussi, silence radio sur le contenu de ses discussions avec Alassane Ouattara.

Les regards sont désormais tournés vers le Mali et son président de la Transition. On se rappelle que les autorités maliennes avaient mis dans la balance des négociations, la livraison par Abidjan de certains responsables politiques maliens qui ont trouvé refuge en Côte d’Ivoire après la chute d’IBK. Bamako souhaitait aussi des facilités financières après les sanctions infligées par la Cedeao. Où en sont ces différentes exigences et quelles ont été les réponses d’Abidjan ? On le saura bien assez tôt.

S.B.

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