La sauvegarde des sites Ramsar est primordiale pour l’équilibre environnemental et dans la lutte contre les effets nocifs des changements climatiques. Les quatre sites Ramsar du Mali, à savoir le Delta intérieur du Niger, le Lac Magui, le Lac Wegnia et la plaine inondable du Sourou doivent être protégées. Ainsi, les autorités maliennes doivent faire de ce combat une priorité, car ces sites constituent une solution naturelle à la menace planétaire que représentent les changements climatiques.
La convention de Ramsar est entrée en vigueur au Mali le 25 Septembre 1987 et, de nos jours, le pays compte 4 sites Ramsar, à savoir le Delta intérieur du Niger, le Lac Magui, le Lac Wegnia et la plaine inondable du Sourou, couvrant une superficie de 42 046,4 km2. L’édition 2022 de la Journée mondiale des zones humides a pour thème : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour la nature et les humains ». Elle entend souligner à quel point il est important de veiller à ce que les zones humides soient conservées et utilisées de manière rationnelle et durable. La protection des sites ramsar du Mali, dont certaines stagnent dans l’oubli, doit être insérée au premier plan afin de leur permettre de jouer leur rôle crucial, car les zones humides constituent une solution naturelle à la menace planétaire que représentent les changements climatiques. Elles absorbent le dioxyde de carbone, ce qui contribue à ralentir le réchauffement de la planète et à réduire la pollution, d’où leur surnom de « reins de la Terre ». À elles seules, les tourbières stockent deux fois plus de carbone que toutes les forêts du monde réunies. Mais, lorsqu’elles sont drainées et détruites, les zones humides émettent de grandes quantités de carbone. Signalons que le réseau des zones humides d’importance internationale (Sites Ramsar) comprend des zones humides côtières et continentales, de tous les types, dans les six régions de la Convention sur les zones humides. Selon les Nations Unies, Chaque journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Ces journées sont aussi l’occasion pour le système des Nations Unies, les pouvoir publics et la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain