Depuis plusieurs semaines de vives tensions se vivaient déjà au sein du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ), faitière des organisations, mouvements et fédérations de jeunesse en République du Mali.

Après la démission de son président, Mohamed Salia Touré, le 15 juin 2017, l’organisation peine à trouver un nouveau leader pour conduire ses destinées et faire face aux défis de l’heure.

Les textes sont muets sur la démission du président, car aucun article des statuts et du règlement ne le traite. D’où l’insuffisance et la faiblesse de l’instrument juridique qui règlemente l’organisation. Les articles 17 et 18 ne parlent que d’empêchement et de vacance de poste ; toutes choses ne répondant pas à ce cas précis.

Lors du dernier congrès, Mohamed Salia Touré, avait été élu sur la base d’une liste bloquée ce qui veut dire que quand le président démissionne, c’est tout le bureau qui s’en va avec lui, selon l’article 62.

Aujourd’hui, le CNJ est scindé en trois clans et si rien n’est fait pour sauver la faitière dans les jours à venir, ça sera l’implosion. Et très bientôt un mouvement dénommé “SOS-CNJ” sera lancé, des sit-in seront organisés devant le ministère de tutelle pour interpeller le département sur ses responsabilités.

Des assemblées générales, des débats dans les radios seront organisés pour édifier davantage sur la crise qui sévit au CNJ. Le rôle du département est de faciliter l’organisation du congrès extraordinaire avant qu’il ne soit trop tard.

“Nous restons engage et restons a l’écoute du département pour tout dialogue pour une sortie de crise honorable”, assure une source.

Affaire à suivre…

Abdou Latif