Dans le communiqué, il est indiqué que la liberté d’expression est un droit constitutionnel qui a été acquis chèrement. De ce fait, les organisations de la société civile, défenseures des droits de la femme et des victimes de violences basées sur le genre attire l’attention de l’opinion nationale et internationale que cette plainte est une manière d’intimider les victimes.
Ainsi, elles s’opposent à toute institutionnalisation et systématisation du harcèlement au travail ; dénoncent les multiples tentatives pour faire peur, réduire en silence et écraser la victime et rappellent que l’or du Mali ne doit pas être exploité sur le corps des femmes du Mali.
Le procès était prévu hier jeudi 2 février au Tribunal de la Commune VI. Les organisations de la société civile, qui défendent les droits de la femme et des victimes de VBG, lancent un appel aux autorités pour les accompagner à démanteler le mécanisme de harcèlement systématique au travail. Elles se disent déterminées à accompagner la victime et d’autres potentielles victimes de ces pratiques attentatoires à la dignité de la femme.
Marie Dembélé