Ce vendredi 14 heures, la CMAS et acolytes tiennent un rassemblement à la Place de l’Indépendance de Bamako pour dénoncer ce qu’ils appellent la « mauvaise gouvernance » et exiger la « démission du Président de la République, IBK, démocratiquement élu. Au regard de la situation critique que traverse notre pays, notamment l’insécurité, la maladie de la COVID-19, des partis politiques, Associations, Mouvements issus de la société civile, des personnes ressources appellent, tous, à la retenue et privilégier le dialogue. C’est ainsi que le GGBM appelle tous les Maliens « à préserver l’unité nationale, la cohésion sociale, et à privilégier davantage le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes posés« . La conférence de presse qui a marqué cet appel a été présidée par le président du groupement,Mohamed Samaké. « ça ne va pas au Mali, tout le monde le sait. Nous appelons à l’apaisement des cœurs, à éviter la violence« , a-t-il prôné. Avant d’annoncer le désintérêt du GGBM à la manifestation: « Les gros bras ne répondront pas à la marche, nos éléments n’iront pas à la marche, le temps n’est pas propice« . Pour le porte-parole, Beny Dagnon, le GGBM ne peut prendre part à une telle manifestation alors qu’il est promoteur de la non-violence. Tour à tour, le Secrétaire Général et celui administratif du GGBM, respectivement Youba Samaké et Mohamed Traoré, ont balayé du revers des mains les qualificatifs de bandits, de voleurs, de délinquants, souvent collés aux gros bras. Alors que ceux-ci jouent d’éminent rôle de sécurisation des personnalités, des édifices publiques et privées. Auparavant, une minute de silence a été observée en la mémoire de Oumar Samaké, fondateur du groupement. CYRIL Source: Icimali
A travers une conférence de presse animée le mercredi 3 juin 2020, à leur siège à Sotuba-ACI, le Groupement des Gros Bras du Mali (GGBM) appellent ses Maliens à à privilégier le dialogue au lieu de marcher pour réclamer la démission du Président de la République.
