La valeur de l’effectif londonien est ainsi grimpé en flèche ces dernières saisons, surtout que plusieurs de leurs jeunes couvés au centre de formation ou arrivé très tôt à Londres (Walcott, Ramsey, Bellerin) ont pris de la maturité et de l’expérience et sont donc devenus aujourd’hui des joueurs à part entière (et « bankable »), chez les Gunners.
Même pays, même ville, mais logique un peu différente pour le Chelsea FC. Afin d’amener du talent dans ses rangs, Roman Abramovitch, le propriétaire des Blues, préfère en effet aligner encore et encore les dizaines de millions d’euros, comme il l’a fait dernièrement avec Pedro, David Luiz ou encore N’Golo Kanté. Il faut dire qu’en octobre 2016, la fortune du Monsieur était estimée à 8,5 milliards de dollars. Ce qui fait de lui le 15e homme le plus riche de Russie et le 157e au niveau mondial…
Sur la base d’un recrutement très malin, d’une formation réussie, d’un fer de lance nommé Antoine Griezmann et d’un gravissement des échelons les uns après les autres, les Colchoneros ont réussi à se bâtir une véritable Top-Team Européenne. L’effectif actuel de l’Atlético possède la particularité de n’avoir coûté au club que 199 millions d’euros (en transfert net). La plus-value théorique serait donc monstrueuse avec près de 500 millions d’euros de bénéfices…
Les Spurs possèdent une équipe première qui regorge de talent, à tous les postes, c’est indéniable (Kane, Lamela, Son, Eriksen, Alli, Walker…). Des joueurs jeunes, déjà performants, qui possèdent ainsi une cote élevée sur le marché et qui donnent donc à Tottenham un effectif à la valeur marchande très importante. Le seul problème, pour l’instant, c’est que tous ces bons éléments ne suffisent pas pour que le club d’Hugo Lloris brille sur la pelouse et décroche des titres…
Les « Galactiques » ne sont plus, mais le président du Real Madrid, Florentino Perez, n’est pas devenu un frileux pour autant. Pour constituer son effectif actuel, l’homme fort des Madrilènes a en effet dépensé 635 millions d’euros, soit plus qu’aucun autre club aujourd’hui. Il faut dire que la filière formation du RM n’a pas vraiment tourné, par choix, à plein régime ces dernières années. Même si de plus en plus de jeunes commencent à goûter aux joies du Onze de départ de Zinédine Zidane.