
La CMAS de l’Imam Mahmoud DICKO a annoncé sa non-participation à la rencontre initiée par le ministre de l’Administration Territoriale dans le cadre de l’organisation d’un referendum sur le projet de nouvelle Constitution.
Le ministère malien de l’Administration territoriale a invité jeudi matin les partis politiques et la société civile, en vue d’échanger sur le projet de réforme.
« La Coordination des Mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) et ses alliés rejettent le projet de la nouvelle constitution et remet en cause la légitimité des autorités de la transition de conduire le processus de refondation du Mali » a indiqué Youssouf Daba Diawara coordinateur général de la CMAS.
Pour rappel, l’avant-projet de la nouvelle constitution au Mali de 195 articles doit remplacer la Constitution actuelle, qui date de 1992.
Le texte fixe de grands principes pour l’organisation de l’Etat avec la création d’un Parlement à deux chambres qui devrait remplacer l’Assemblée nationale.
La Cour des comptes ferait son apparition, mais la haute cour de justice disparaitrait.
Les pouvoirs du président de la République seraient aussi étendus, le texte prévoyant encore que le président nomme le Premier ministre et les ministres.
Un référendum est prévu en mars 2023.