Ainsi, lorsque l’avis du concours de recrutement a été publié par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ces personnes ont cherché à rencontrer le Ministre pour lui exposer leur doléance qui consistait à leur accorder la priorité lors du recrutement. N’ayant pas pu rencontrer le Ministre, ils se sont rabattus sur le Secrétaire général auquel, ils ont envoyé une liste de cent six (106) personnes. L’argument qu’ils avaient avancé était qu’ils sont déjà dans le système et que ce sont eux qui devaient être recrutés. Ils estimaient aussi que l’on n’avait pas besoin de recruter autant de titulaires de Master face aux détenteurs de Doctorat, quand bien même les besoins émanaient des Institutions d’enseignement supérieur. Naturellement, cette doléance a été jugée irrecevable par les responsables du ministère qui ont organisé un concours ouvert à l’ensemble des personnes répondant aux critères de candidature.
A la proclamation des résultats, l’on a vu ces personnes prendre d’assaut les médias et les réseaux sociaux en se comportant non pas comme des candidats, mais comme un groupe de pression. Ils se sont ainsi autoproclamés représentants de tous les candidats. Ils ont alors orchestré une campagne médiatique dont les citoyens de bonne foi se sont lassés rapidement. Par la suite, ils ont écrit à plusieurs institutions. La stratégie était claire : faire peur aux responsables du ministère et les faire reculer. Ce sont donc des candidats qui, plutôt que de saisir le ministre d’une demande de recours en bonne et due forme, ont décidé de se transformer en un groupe de pression en vue de mener une action politique pour arriver à leurs fins. Heureusement que le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui est perspicace et ne s’en laisse pas compter, n’est pas tombé dans leur piège. Il est temps que ces candidats malheureux reviennent à la raison et se préparent pour le prochain recrutement. La Rédaction