PRESSE –JUSTICE : La lutte contre la corruption au centre des échanges

Le secrétaire général du ministère de la justice garde des sceaux Dr Boubacar Sidiki Diarrah a présidé l’ouverture des travaux de la 5ème édition des journées d’échanges justice et presse. Une journée mise à profit pour non seulement faire connaitre le monde de la justice, mais aussi mieux édifier les justiciables. Nous sommes le vendredi 11 novembre 2022 à la Maison de la Presse.

Devenu une tradition, le monde de la justice rencontre la presse dans le cadre de la collaboration entre la Maison de la Presse et le ministère de la justice. Une tradition qui vient d’être respectée avec la tenue de la 5ème édition. Pour le secrétaire général Dr Boubacar Sidiki Diarrah, les éditions précédentes ont apporté leur fruit car elles ont permis de mieux édifier l’opinion publique.

Le thème retenu pour cette édition est ‘’ synergie dans les rapports fonctionnels entre structures de contrôle, de vérification et de poursuite dans la lutte contre la corruption, la délinquance économique et financière et pratiques assimilées.’’ Un thème d’actualité car en matière de lutte contre la corruption, le contrôle, la vérification et les poursuites sont des étapes essentielles tributaires de la réussite des procédures de corruption et de délinquance économique et financière. Selon Dr Diarrah la justice joue un rôle prééminent dans la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière. Poursuivant M. Diarrah précise que la plupart des affaires judiciaires en matière de corruption ou de délinquance économique et financière sont consécutives à des missions de contrôle ou de vérification à la suite desquelles des constatations opérées relèvent très souvent des comportements frauduleux ou attentatoires aux principes légaux de gestion des fonds publics.

Nonobstant les efforts déployés, l’expérience et la pratique enseignent que l’appréhension des délinquants financiers est particulièrement périlleuse en raison du modus opérande, des contraintes sociales et du manque de civisme face aux biens publics déplore, M. Diarrah. C’est pourquoi la nécessité d’une synergie entre les structures de contrôle et de vérification et la chaine judiciaire, notamment les autorités de poursuites afin d’appréhender les délinquants financiers se pose. Il s’agit de fournir à la justice les éléments de base pour l’enquête et d’appuyer la justice dans la recherche et la production des éléments de preuve à l’encontre des auteurs présumés. Pour se faire il est important de veiller sur la sincérité et l’objectivité des rapports de contrôle et de vérification qui en doivent point être tronqués ni volontairement erronés pour des raisons subjectives ou pour d’autres raisons inavouées ou même à des fins mercantiles, estime Diarrah. Une situation qui brisera la dynamique de la chaine de coopération et annihile tout effort de lutte efficace contre la corruption et la délinquance économique et financière.

Le directeur national des affaires judiciaires et du sceaux Mohamed Maouloud Nadjim a mis l’accent sur la mise en place des cadres qui seront formalisés par décret e vue de donner une base juridique à la collaboration entre les différentes structures à l’effet de créer la complémentarité nécessaire pour une gestion efficace des affaires de corruption et de délinquance économique et financière.

Bissidi Simpara

 

Source: Sirène